Le présent article propose une mise à jour des connaissances concernant le profil d’efficacité et d’innocuité d’un certain nombre de médicaments mis sur le marché en 2014. Nous avons sélectionné pour cet article les médicaments qui ont un impact dans la pratique générale. Les médicaments suivants sont abordés :
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Vitis vinifera
Le CBIP estime que la place du Vitis vinifera dans le traitement de l'insuffisance veineuse est très limitée.
Aclidinium
Le CBIP estime que l’aclidinium ne présente pas de plus-value par rapport aux autres LAMAs dans la prise en charge de BPCO, et que son profil de sécurité cardiovasculaire doit encore être précisé.
Glycopyrronium + indacatérol
Le CBIP estime que l’association glycopyrronium + indacatérol semble similaire aux autres associations LAMA + LABA en termes d’efficacité et d’innocuité.
Fluticasone + vilantérol
Le CBIP estime que, pour l’asthme comme pour la BPCO, il n’y a pas d’argument pour préférer l’association fluticasone + vilantérol aux autres associations CSI + LABA.
Exénatide en administration hebdomadaire
Le CBIP estime que l’exénatide en administration hebdomadaire ne présente pas d’avantage clair par rapport aux autres incrétinomimétiques. Les données comparatives directes entre les formes quotidiennes et hebdomadaires portant sur des critères pertinents sur le plan clinique font défaut.
Alogliptine
Le CBIP estime que l’alogliptine, une gliptine (ou inhibiteur de la DPP-4) ne présente pas de plus-value par rapport aux autres molécules de sa classe. Les données de qualité comparatives directes entre les différentes molécules disponibles dans le traitement du diabète sur des critères cliniques font défaut.
Canagliflozine
Le CBIP estime qu’il est difficile de départager la canagliflozine au sein de la classe des gliflozines. Les résultats encourageants (bénéfice cardiovasculaire et rénal chez des patients à haut risque) montrés avec certaines gliflozines, ne doivent pas faire perdre de vue les risques potentiellement sérieux qui y sont associés (amputations, acidocétose, gangrène de Fournier, hypovolémie).
Cimicifuga racemosa
Le CBIP estime que le Cimicifuga racemosa, proposé dans le traitement des plaintes liées à la ménopause, n’est pas à recommander.
Vitex agnus-castus
Le CBIP estime que la place du Vitex agnus-castus dans le traitement du syndrome prémenstruel est très limitée.
Solifénacine + tamsulosine
Le CBIP estime que l’association solifénacine + tamsulosine n’est pas conseillée : son efficacité n’est pas supérieure à un α1-bloquant en monothérapie et elle expose au risque d’effets indésirables des 2 molécules.
Avanafil
Le CBIP estime que l’avanafil n’est pas un premier choix dans la prise en charge des troubles de l’érection.
Nalmefène
Le CBIP estime que le nalméfène n'a qu'une place très limitée dans la prise en charge de l’alcoolodépendance, tout comme les autres médicaments utilisés dans ce cadre.
Vaccin contre le zona
Le CBIP estime que, 5 ans après la commercialisation de Zostavax®, il reste difficile de définir un groupe cible pour lequel la vaccination mériterait d’être encouragée, compte tenu de l’efficacité modeste du vaccin, de la durée de protection relativement courte et du coût élevé du vaccin.
Clindamycine + trétinoïne
Le CBIP estime que l’association fixe clindamycine + trétinoïne a une place dans le traitement de l’acné papulo-pustuleuse légère à modérée, lorsque le traitement non antibiotique local (peroxyde de benzoyle ou rétinoïde) n’est pas suffisamment efficace. Par contre, l’association fixe des deux traitements permet d’améliorer l’observance thérapeutique.
Brimonidine
Le CBIP estime que la brimonidine n'apporte qu'une amélioration temporaire de l'érythème facial et qu'il s'agit donc d'un traitement purement symptomatique. Il n'est pas suffisamment clair si les avantages d’un tel traitement l'emportent sur les inconvénients potentiels.
Camellia sinensis
Le CBIP estime que la pommade à base d'extrait sec de Camellia sinensis a une place limitée comme alternative à l'application locale d'imiquimod chez les patients qui souhaitent un autotraitement des condylomes acuminés (verrues anogénitales).
Ivacaftor
Le CBIP estime que ce premier médicament utilisé pour certaines formes de mucoviscidose, donne en monothérapie un bénéfice limité dans certaines mutations génétiques.
Un extrait sec de Vitis vinifera (syn. vigne rouge ; Antistax®), qui était déjà disponible depuis plusieurs années sous forme de complément alimentaire, a été enregistré il y a 5 ans comme médicament pour le traitement de l'insuffisance veineuse chronique (sur la base d’un well established use, voir Folia d’avril 2011). Ces dernières années, aucune nouvelle preuve n’a été publiée concernant l'efficacité et l'innocuité du Vitis vinifera.
Les seules données dont nous disposons actuellement sont des données contradictoires concernant une efficacité modeste, tout au plus temporaire, sur l’œdème des membres inférieurs et les symptômes d'insuffisance veineuse. Tout comme pour les autres veinotropes, il n'existe pas de preuves d'efficacité à long terme sur les symptômes ou l'évolution de l'insuffisance veineuse (voir Folia de novembre 2014).
Le CBIP est d’avis que la place du Vitis vinifera dans le traitement de l'insuffisance veineuse est très limitée. En cas de forte gêne malgré la prise de mesures non médicamenteuses (le port de bas de contention p.ex.), un traitement de courte durée peut être essayé.
L’aclidinium est un anticholinergique à longue durée d’action (long-acting muscarinic antagonist : LAMA) ayant pour indication dans le RCP le traitement d’entretien de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).
Les données publiées depuis sa commercialisation montrent qu’il diminue le risque d’exacerbations nécessitant une hospitalisation, mais n’a pas d’influence sur l’évolution de la maladie, ni sur la mortalité. Son profil d’efficacité clinique et d’innocuité semble similaire au tiotropium. On ne dispose pas de données de comparaison avec les β2-mimétiques à longue durée d’action (long-acting β2-agonist : LABA), ni avec d’autres LAMAs.
Une étude de sécurité cardiovasculaire menée chez des patients à haut risque cardiovasculaire a été publiée en 2019 et conclut à une sécurité globalement comparable au placebo. Cependant, les décès d’origine cardiovasculaire ont été plus nombreux sous aclidinium.
Le CBIP estime que l’aclidinium ne présente pas de plus-value par rapport aux autres LAMAs dans la prise en charge de BPCO [voir Répertoire chapitre 4.1. et Folia juin 2018], et que son profil de sécurité cardiovasculaire doit encore être précisé. Il doit être administré deux fois par jour, alors que les autres LAMAs ne nécessitent qu’une dose quotidienne1-6.
Ultibro® est une association fixe de glycopyrronium, un anticholinergique à longue durée d’action (long-acting muscarinic antagonist : LAMA) et d’indacatérol, un β2-mimétique à longue durée d’action (long-acting β2-agonist : LABA). Il a pour indication dans le RCP le traitement de la bronchopneumopathie obstructive (BPCO). Depuis sa commercialisation, une étude réalisée chez des patients présentant une BPCO modérée à sévère avec au moins une exacerbation l’année précédente a montré un avantage de l’association glycopyrronium+ indacatérol sur l’association salmétérol (LABA) + fluticasone (corticostéroïde inhalé : CSI), avec globalement moins d’exacerbations et de pneumonies. Il n’y avait par contre pas de différence concernant les exacerbations sévères ou la mortalité1. Des résultats similaires ont été obtenus dans une revue systématique comparant les associations LABA + LAMA aux CSI + LABA2. Pour les patients présentant des symptômes de BPCO sévères et à haut risque d’exacerbations, une association LABA + LAMA peut être utilisée en cas d’efficacité insuffisante d’un des composés pris en monothérapie. Le bénéfice est cependant assez faible [voir aussi Folia juin 2018 BPCO].
Il n’y a pas d’études comparatives directes entre ces différentes associations de LABA + LAMA. Des comparaisons indirectes ne semblent pas montrer de différence d’efficacité sur des critères spirométriques ou cliniques3. Le CBIP estime que l’association glycopyrronium + indacatérol semble similaire aux autres associations LAMA + LABA en termes d’efficacité et d’innocuité. Des données comparatives directes font cependant défaut.
Le Relvar® est une association fixe de fluticasone (corticostéroïde inhalé : CSI) et de vilantérol (β2-mimétique à longue durée d’action ou long-acting β2-agonist : LABA). Il a comme indication dans le RCP le traitement continue de l’asthme, à partir de l’âge de 12 ans, lorsqu’une association CSI + LABA est justifiée. Il a aussi comme indication le traitement de la bronchopneumopathie obstructive (BPCO) chez les adultes dont le VEMS est inférieur à 70 % de la valeur théorique et ayant des antécédents d'exacerbations malgré un traitement bronchodilatateur continu. Cette association n’est pas indiquée pour le traitement d’appoint (à la demande) de l’asthme.
Dans l’asthme comme dans la BPCO, l’association fluticasone + vilantérol semble légèrement plus efficace qu’une monothérapie, mais pas plus efficace que les autres associations CSI + LABA. Quand, dans les essais cliniques, des différences d’efficacité sont mentionnées, elles ne sont pas cliniquement pertinentes1-7.
Différentes études ont rapporté des données de sécurité concernant cette association dans la BPCO :
- Les données concernant le risque de pneumonies ne sont pas univoques2,6.
- Une étude a trouvé un risque augmenté, bien que non significatif, de décès par cancers et de décès toutes causes avec cette association par rapport à des soins usuels6,8.
- Une étude de sécurité cardiovasculaire (SUMMIT) a été réalisée chez des patients présentant une BPCO modérée avec des facteurs de risque ou des antécédents cardiovasculaires, suivis pendant 3 ans. Cette étude a comparé l’association fluticasone + vilantérol à la fluticasone, au vilantérol et au placebo. Sur le critère primaire de « mortalité toutes causes », et le critère secondaire composite « événements cardiovasculaires », il n’y a pas eu de différence statistiquement significative entre les différents groupes de traitement. Dans cette étude, le nombre de pneumonies était légèrement inférieur dans le groupe vilantérol seul9.
Le CBIP estime que, pour l’asthme comme pour la BPCO, il n’y a pas d’argument pour préférer l’association fluticasone + vilantérol aux autres associations CSI + LABA. Bien qu’elle soit la seule association proposée en une prise par jour, il n’est pas prouvé que ceci améliore l’observance thérapeutique et l’efficacité. Dans l’asthme, les associations CSI + LABA sont un premier choix à partir de l’âge de 12 ans lorsqu’un CSI en continu à faible dose n’est pas suffisant. Dans la BPCO, les associations CSI + LABA n’ont plus qu’une place limitée, et principalement chez les patients présentant un syndrome de chevauchement asthme-BPCO (voir Folia juin 2018).
Le CBIP est d’avis que l’exénatide hebdomadaire ne présente pas d’avantage clair par rapport aux autres molécules de sa classe, les analogues du GLP-1 (incrétinomimétiques). L’évaluation cardio-vasculaire, publiée depuis, semble neutre. Une meilleure acceptabilité pour la patient d’une forme hebdomadaire est un élément positif. Néanmoins, la qualité des données comparatives directes entre les analogues du GLP-1, ne permet pas de dégager une molécule, ni un schéma d’administration (quotidien ou hebdomadaire) supérieur à un autre.
Le CBIP est d’avis que l’alogliptine, un « me-too » au sein de sa classe, ne présente pas de plus-value par rapport aux autres gliptines. Des données prouvant un bénéfice des gliptines sur des critères cliniques (dont les complications cardiovasculaire et rénales) dans le diabète font défaut. Ceci empêche encore à l’heure actuelle un positionnement clair des gliptines. Une fois le patient insuffisamment contrôlé par les mesures hygiéno-diététiques et la metformine seule, la plupart des guides de pratiques proposent une bithérapie, avec un choix entre diverses molécules à associer à la metformine, parmi lesquelles les gliptines. Ce choix est majoritairement guidé par le profil du patient et la différence en terme d’effets indésirables entre les différentes classes.
Il est difficile de départager la canagliflozine au sein de des gliflozines. La canagliflozine est la seule à avoir apporté la preuve de son efficacité sur la néphropathie diabétique, chez des diabétiques avec macroalbuminurie (voir Folia d’octobre 2019), mais c’est également avec la canagliflozine que le risque d’amputations est le plus marqué (voir Folia de août 2017 et Folia de juin 2020). Les bénéfices encourageants montrés avec les gliflozines (bénéfice cardiovasculaire et rénal) dans des populations à haut risque ne doivent pas faire perdre de vue les risques potentiellement sérieux qui y sont associés (amputations, acidocétose, gangrène de Fournier, hypovolémie). Il ne faut pas oublier non plus que le bénéfice cardiovasculaire des gliflozines n’a pas été retrouvé dans des populations sans antécédents cardiovasculaires (voir Folia de mars 2019). La place des gliflozines dans le diabète devra encore se préciser dans les prochaines années, le recul étant encore très court pour une évaluation complète d’un traitement qui doit se donner à vie.
Le CBIP reste d’avis que le Cimicifuga racemosa, proposé dans le traitement des plaintes liées à la ménopause, n’est pas à recommander. Les preuves d’efficacité sont limitées. Une méta-analyse (2016 ; n=501)1 ne permet toujours pas de conclure que le Cimicifuga racemosa est plus efficace qu’un placebo dans le traitement des bouffées de chaleur liées à la ménopause. De plus, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a signalé un risque d’atteintes hépatiques graves2,3, des réactions allergiques et des troubles gastro-intestinaux. La balance bénéfice/risque du Cimicifuga racemosa est donc défavorable.
Le CBIP reste d’avis que la place du Vitex agnus-castus dans le traitement du syndrome prémenstruel est très limitée. Les nouvelles études publiées sont de faible qualité et ne permettent pas de conclure que le Vitex agnus-castus est plus efficace qu’un placebo.1,2 Le CBIP rappelle qu’en raison des effets dopaminergiques et estrogéniques du Vitex agnus-castus, des interactions avec des agonistes et antagonistes dopaminergiques, des estrogènes et des antiestrogènes ne peuvent être exclues. De plus, la prudence s’impose chez les patientes qui présentent ou qui ont des antécédents de tumeurs estrogénodépendantes ou de troubles hypothalamo-hypophysaires (p.ex. prolactinome). Le Vitex agnus-castus est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance hépatique.
Le Vesomni®est une association fixe de solifénacine (anticholinergique) et de tamsulosine (α1-bloquant) ayant pour indication dans le RCP le traitement d’hypertrophie prostatique bénigne répondant de manière inadéquate sous monothérapie.
En 2014, il n’y avait pas de preuve de supériorité de l’association de ces 2 principes actifs par rapport à un α1-bloquant en monothérapie sur les plaintes urinaires. Depuis lors, il n’y a pas eu de nouvelle étude montrant une différence d’efficacité cliniquement pertinentes. Le profil d’innocuité est celui des deux molécules, avec entre autres des effets anticholinergiques.
Le CBIP estime que l’association solifénacine + tamsulosine n’est pas conseillée : son efficacité n’est pas supérieure à un α1-bloquant en monothérapie et elle expose au risque d’effets indésirables des 2 molécules. De plus, une telle association fixe ne permet pas d’adaptation de la posologie pour chacun des composants.1,2
L’avanafil (Spedra®) est un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 ayant pour indication les troubles de l’érection. Depuis sa mise sur le marché, il n’y a toujours pas eu d’études comparatives avec les autres molécules de sa classe thérapeutique. Son profil d’innocuité semble similaire.
Le CBIP estime que l’avanafil n’est pas un premier choix dans la prise en charge des troubles de l’érection : il ne présente pas de plus-value, et il est nettement plus cher que la plupart des autres molécules de sa classe.1,2
Le nalméfène (Selincro®) est utilisé pour réduire la consommation d'alcool chez les patients alcoolodépendants.1,2 En 2014, nous avions signalé que les preuves d’efficacité du nalméfène par rapport au placebo étaient limitées (une réduction de moins de 2 jours par mois pour le nombre de jours de forte consommation d’alcool) et que l’on ne disposait pas d’études comparatives avec d'autres traitements de l’alcoolodépendance. Une méta-analyse qui évalue les différentes approches médicamenteuses confirme la supériorité limitée du nalméfène par rapport au placebo mais signale que les études ont des taux d’abandon élevés et que les effets indésirables surviennent assez fréquemment.3 Le CBIP reste d'avis que le nalméfène n'a qu'une place très limitée dans la prise en charge de l’alcoolodépendance, tout comme les autres médicaments utilisés dans ce cadre, et que la prise en charge psychosociale reste primordiale.
Le vaccin Zostavax®, à virus vivant atténué, a pour indication dans le RCP la prévention de l’herpès zoster et des névralgies post-herpétiques chez les personnes âgées de 50 ans et plus. Dans les premières années suivant l'administration, la vaccination réduit le risque d’herpès zoster d'environ 50 %, mais le bénéfice est limité en chiffres absolus (étude chez des plus de 60 ans). Des études de suivi révèlent que 8 ans après la vaccination, la protection contre l’herpès zoster n’est plus que de 20 à 30% maximum, voire qu’elle a complètement disparu. Quelques cas ont été rapportés d’herpès zoster à issue fatale, suite à l'administration de Zostavax® à des patients immunodéprimés, ce qui renforce la contre-indication pour ce groupe. Zostavax® et le vaccin antipneumococcique 23-valent peuvent être administrés en même temps, contrairement à ce qui avait été recommandé il y a 5 ans. Dans le monde entier, les avis sur la vaccination contre le zona varient, mais le vaccin recombinant contre le zona (Shingrix®, non disponible en Belgique) bénéficie d'évaluations plus favorables que Zostavax®. Le Conseil supérieur de la santé en Belgique ne recommande la vaccination systématique dans aucune tranche d'âge.
Le CBIP estime que l'avis publié sur Zostavax® dans les Folia d'avril 2018 reste inchangé en 2020 : « Compte tenu de l’efficacité modeste du vaccin, de la durée de protection relativement courte et du coût élevé, il est difficile de définir un groupe cible pour lequel la vaccination mériterait d’être encouragée. Alors que le groupe des personnes âgées de plus de 80 ans est le plus invalidé par le zona, l’efficacité du vaccin pour ce groupe est mal documentée, mais si l’on vaccine à un âge plus jeune, il est fort probable que la protection ait disparu au moment où elle s’avère le plus nécessaire. »1-16
Le CBIP est d’avis que l’association fixe clindamycine + trétinoïne a une place dans le traitement de l’acné papulo-pustuleuse légère à modérée, lorsque le traitement non antibiotique local (peroxyde de benzoyle ou rétinoïde) n’est pas suffisamment efficace. Dans le traitement de l’acné, lorsqu’un antibiotique local est nécessaire, il est recommandé de toujours l’associer au peroxyde de benzoyle ou à un rétinoïde afin d’augmenter l’efficacité du traitement et de limiter les problèmes de résistance. L'association fixe ne permet pas l'ajustement des doses des différents composants.
La concentration de trétinoïne dans l'association fixe (0,025%) est celle recommandée dans le guide de pratique clinique du NHG chez les personnes à peau sensible ; de manière standard, le guide du NHG recommande une concentration de 0,05%, et chez les personnes à peau très sensible, une concentration de 0,01% ou une application tous les 2 jours. Un autre désavantage de cette association est que l’antibiotique risque d’être prescrit plus longtemps que recommandé (max. 4 mois). Par contre, l’association fixe des deux traitements permet d’améliorer l’observance thérapeutique.
Selon la BAPCOC (2019), l’antibiotique local de premier choix dans cette indication est la clindamycine 1%. La BAPCOC n’émet pas d’avis concernant la place de l’association fixe clindamycine + trétinoïne (voir BAPCOC 11.5.3.1.).1-3
Il n'existe pas de nouvelles données concernant l'efficacité de la brimonidine à usage dermatologique (Mirvaso®) dans le traitement symptomatique de l'érythème facial associé à la rosacée. Elle n'a aucun effet sur les lésions inflammatoires et les télangiectasies.
En revanche, davantage de données ont été rapportées ces dernières années en ce qui concerne ses effets indésirables : surtout des exacerbations de la rosacée (qui surviennent chez 16% des patients lorsque le traitement n’est pas instauré de manière suffisamment progressive)1-3 et une décoloration de la peau4, mais aussi une dermatite allergique de contact. Très rarement, des effets indésirables systémiques (bradycardie, hypotension et vertiges, allergie et angiœdème) se produisent, dans la plupart des cas après application sur une peau irritée ou endommagée (y compris après un coup de soleil ou une thérapie au laser).3,5-7
De nombreuses interactions potentielles sont également signalées, notamment avec d'autres médicaments agissant sur le système adrénergique (sympathicomimétiques, clonidine, chlorpromazine, méthylphénidate), avec les médicaments antihypertenseurs et les dépresseurs du système nerveux central.2,3,8 L'utilisation concomitante avec des antidépresseurs tricycliques, la miansérine et la mirtazapine est même contre-indiquée.8
Le CBIP est d'avis que la brimonidine n'apporte qu'une amélioration temporaire de l'érythème facial et qu'il s'agit donc d'un traitement purement symptomatique. Il n'est pas suffisamment clair si les avantages d’un tel traitement l'emportent sur les inconvénients potentiels. En présence de lésions inflammatoires, d'autres médicaments topiques doivent être utilisés, tels que le métronidazole ou l'acide azélaïque, bénéficiant d’un long recul d’utilisation9, ou l'ivermectine, disponible également dans cette indication depuis quelques années.
Il n'y a pas de nouvelles preuves concernant l'efficacité et l’innocuité d'une pommade à base d'extrait sec de Camellia sinensis (Veregen®) pour le traitement des condylomes acuminés (verrues anogénitales). À l’heure actuelle, son efficacité a donc seulement été démontrée par rapport à un placebo et aucune étude comparative n'a encore été réalisée avec d'autres traitements locaux (podophyllotoxine, imiquimod). Son utilisation figure dans plusieurs guides de pratique clinique comme option, à côté de la podophyllotoxine (non disponible en Belgique) et de l'imiquimod, sans qu'il y ait de préférence claire pour l'un de ces 3 traitements1-3. Selon La Revue Prescrire et le Farmacotherapeutisch Kompas, cette pommade ne constitue qu’un troisième choix, après la podophyllotoxine et l'imiquimod4-5.
Il est préférable de ne pas utiliser cette pommade chez les femmes enceintes, les patients immunodéprimés et les patients atteints de troubles de la fonction hépatique. Les effets indésirables locaux sont fréquents et parfois graves. La pommade peut altérer le latex des préservatifs et des diaphragmes.
Le CBIP est d'avis que la pommade à base d'extrait sec de Camellia sinensis a une place limitée comme alternative à l'application locale d'imiquimod chez les patients qui souhaitent un autotraitement des condylomes acuminés (verrues anogénitales).
Ivacaftor (Kalydeco®) est un médicament orphelin. Il s’agit de la première molécule utilisée dans le traitement de base de la mucoviscidose associée à des mutations spécifiques du gène G551D codant pour la protéine CFTR et apparaissant dans 5% de tous les cas de mucoviscidose. Depuis 2014, les indications ont été élargies aux enfants de moins de 6 ans et à des mutations supplémentaires de la protéine CFTR. Une Cochrane Review de 2019 (Skilton et al) conclut que l'ivacaftor, en monothérapie, a un impact limité sur des critères d’évaluation cliniquement pertinents, tels que la survie, la qualité de vie et la fonction pulmonaire, chez les enfants de plus de 6 ans et les adultes atteints de mucoviscidose à mutation G551D.
Le CBIP émet la réserve suivante : en monothérapie, la place de l’ivacaftor n’est pas claire pour l'instant et un effet limité a seulement été prouvé sur la mucoviscidose à mutation G551D à partir de l'âge de 6 ans. Son coût élevé ainsi que les incertitudes quant aux effets indésirables à long terme sont à prendre en compte. En revanche, en association à d'autres médicaments (lumacaftor (association fixe ivacaftor + lumacaftor : Orkambi®) et tezacaftor (non disponible en Belgique)), il existe des indications d'un effet positif dans la mucoviscidose avec mutation F508del (la mutation la plus courante, dans environ 90% des cas), mais davantage d’études rigoureuses et un suivi plus long sont nécessaires pour pouvoir déterminer la place exacte de ces associations1-7.
1 Bretaris Genuair®-EPAR-Procedural steps taken and scientific information after the authorisation. EMA. https://www.ema.europa.eu/en/documents/procedural-steps-after/bretaris-genuair-epar-procedural-steps-taken-scientific-information-after-authorisation_en.pdf
2 Aclidinium (Bretaris Genuair®) for chronic obstructive pulmonary disease. NPS Radar-In Brief. Aug 2014.
3 Kew KM, Dias S, Cates CJ. Long-acting inhaled therapy (beta-agonists, anticholinergics and steroids) for COPD: a network meta-analysis. Cochrane Database of Systematic Reviews 2014, Issue 3.Art.No.:CD010844.DOI: 10.1002/14651858.CD010844.pub2.
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1 Wedzicha JA, Banerji D, Chapman KR et al. Indacaterol-Glycopyrronium versus Salmeterol–Fluticasone for COPD. N Engl J Med 2016;374:2222-34. doi: 10.1056/NEJMoa1516385 avec editorial
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2 Horita N, Goto A, Shibata Y, Ota E, Nakashima K, Nagai K, Kaneko T. Long-acting muscarinic antagonist (LAMA) plus long-acting beta-agonist (LABA) versus LABA plus inhaled corticosteroid (ICS) for stable chronic obstructive pulmonary disease (COPD). Cochrane Database of Systematic Reviews 2017, Issue 2. Art. No.: CD012066. doi:10.1002/14651858.CD012066.pub2.
3 An update on LAMA/LABA combinations for COPD, DTB 2017, 55 (1): 8-11
1 New drugs, fluticasone furoate with vilanterol, Australian Prescriber 2015, 38 (1): 1-3
2 Vilanterol + fluticasone, La Revue Prescrire 2016, 36 (387) : 8-9
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8 Effectiveness of Fluticasone Furoate–Vilanterol in COPD. Correspondence, N Engl J Med 2016, 375; 26: 2605-07.
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